PDD 04

Publié le par Jean Pierre Mazille

PAS DE DEUX
O
GÉNÉRIQUE DE DÉBUT EN BLEU ET NOIR

 

♫ BRAHMS
BALLADE EN RE-MINEUR OPUS 10 NUMÉRO 1
PIANO GLENN GOULD
DIRECTION L.BERNSTEIN

"C'EST UN SINISTRE DIALOGUE ENTRE UNE MÈRE ET UN FILS"

CETTE MUSIQUE COMMENCERA 3 MINUTES / 3 MINUTES 30
AVANT LE DÉBUT DE LA SÉQUENCE 2.
SI CE GÉNÉRIQUE EST LONG,
CETTE MUSIQUE ALORS COMMENCERA SEULEMENT À LA SÉQUENCE 1.

LE TEXTE DÉFILE EN LETTRES BLANCHES SUR FOND BLEU ...
DES OISEAUX BLANCS EN PLEIN CIEL ?

VERS LA FIN, IL DÉFILERA LETTRES JAUNES SUR FOND NOIR ... DES ÉTOILES LA NUIT ?

ON ENTENDRA TOUS LES BRUITS QUI ACCOMPAGNENT LA MISE EN CAVEAU D'UN CERCUEIL.

ON IMAGINERA ... APRÈS COUP LORS DE LA SÉQUENCE 1 ?

SE TROUVENT EN PRÉSENCE :
- ROCH,
- SA MAMAN ET SON CERCUEIL,
- 3 EMPLOYES DES POMPES FUNEBRES,
- 2 OUVRIERS DU CIMETIÈRE.

À LA FIN DU GÉNÉRIQUE, UN DÉBUT DE POÈME DÉFILERA UTILISANT UNE ÉCRITURE CURSIVE : CELLE DE ROCH.

OFF :

ROCH
"Pardonne-moi Maman de frapper à ta porte
"Je multiplie encor tous tes travaux par douze
"Et tous mes cafés chauds te font des doigts de blues
"Toi que je tue sans cesse un jour tu seras morte*

SANDRINE
Extrait d'un petit truc écrit par ROCH
vers l'âge de 15 ans pour sa maman.
Il ne lui a jamais donné
elle ne l'a jamais lu.
Il en écrira beaucoup d'autres ensuite,
aucune destinatrice ne les lira ...
enfin presque ...

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* L'anamnèse s'éteint mon Dieu que ta porte est
Maintenant dessous moi lourde et trop loin l'été
Chante le rouge-gorge était-ce de ta faute
Si cette nuit mes draps avaient du bois les cottes ?

Je veux dormir ici pour toujours partager
Les battements d'un cœur dans ton sommeil plongé
Et mon désespoir vert avec le soir augmente
Ton souvenir lui donne une douceur de menthe

Bientôt je rejoindrai un de ces lieux d'en-bas
Ne suis-je pas déjà au triste état d'abats ?
Préparez-moi la barque et gonflez les zéphires
Soleil passe mon ombre et chauffe le porphyre

Brahms Ballades No.1 in D minor Andante Glenn Gould "Brahms fait culminer ce sinistre dialogue entre mère et fils avec le motif beethovénien du destin."

Publié dans PAS DE DEUX

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